Cette journée du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est l’occasion de se pencher sur le parcours de quelques femmes d’exception dont nous voyons ou prononçons le nom tous les jours. Si Ronchin compte, en proportion, peu de rues baptisées en hommage à des femmes, celles qui ont laissé leur nom ont connu des parcours hors du commun, comme Irène Joliot-Curie et Sophie Rostopchine, Comtesse de Ségur. C’est aussi le cas de Simone Veil, dont le nom est porté par une résidence, rue Émile Zola.
Simone Veil est un personnage incontournable dans l’histoire de France. Pour elle et sa famille, le vingtième siècle débute par une tragédie : la déportation à Auschwitz, avec sa mère et sa soeur, où elle découvre l’horreur des camps de concentration.
Elle sera sauvée grâce à son courage, qui marque ensuite les étapes de sa carrière, dont la plus connue et marquante, la politique de la santé et la réforme de l’IVG : l’interruption volontaire de grossesse. Ce combat est plus que jamais d’actualité, au moment où le parlement a inscrit ce droit des femmes à recourir à l’IVG dans la constitution française.
Déportée à 16 ans et demi à Auschwitz, ministre de la Santé à l’origine de la légalisation de l’avortement, présidente du Parlement européen, immortelle à l’Académie française, cette figure emblématique du combat des femmes est une des personnalités préférées des Français et la cinquième femme à être entrée au Panthéon. En 2023, la Ville de Ronchin, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah, lui avait consacré une exposition.